Au pied d'une pente, le jour s'estompe, je cherche le sentier du lac de Peyregrand. Je pose mon sac sur la roche. Ma lampe jette son pinceau de lumière. Les sommets ne sont plus que de silhouettes. Une marque de peinture, un cairn me suffiraient pour retrouver le sentier. Gagné ! Sur un rocher apparaît une marque et je reprends mes pas. La montagne est bienveillante. Tous mes sens sont en éveil : ce crapaud à mes pieds, cette fleur au bord de la trace...La pente qui s'adoucit, le bruit de chute d'eau ! J'y suis . J'absorbe quelque nourriture, bois à ma gourde et me glisse dans mon duvet.
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